Sa formidable et permanente jovialité irresponsable, sa coupable et méprisante insouciance face aux malheurs et souffrances que son incompétence inflige aux français, le ridicule de son indécision permanente et de ses navrants retournements et trahisons politiques qui le décrédibilisent totalement sur la scène internationale, lui valent de nombreux surnoms. Si « Flanby », comme l’appelle Arnaud Montebourg, est le plus connu, de nombreux autres sont venus s’y adjoindre. « Bozzo le Clown » colle très bien au personnage, comme « Lo Ravi », nom du santon provençal, désignant le « simple d’esprit » à la mine toujours étonnée, alors que les catalans le représentent avec un grand succès commercial dans leur série des santons « caganers », accroupi, pantalon et culotte baissés, déposant sa crotte dans l’herbe tendre.
Mais ne voila-t-il pas que tous ses succès internationaux ne suffisent pas à étancher la soif de gloire de notre héros ; parti le week-end dernier s’exhiber dans le Caucase pour faire bénéficier sa cour homosexuelle d’une petite ballade avec son Airbus personnel (celui qu’il reprochait à son prédécesseur d’avoir acquis et qu’il promettait de revendre s’il était élu !), l’homme à la « boîte à outils » miraculeuse qui devait faire baisser le chômage, a fait preuve dès son arrivée à BAKOU de l’un de ses innombrables talents, en rejouant dans la cour du Lycée français qu’il inaugurait le premier film de cinéma, celui que les frères Lumière tournèrent à LA CIOTAT en 1895 mondialement connu sous le titre de « L’ARROSEUR ARROSE ».
Mais nul besoin d’un tuyau d’arrosage pour BOZZO, puisque dès qu’il eut fini de planter le bouleau préparé à son intention, il s’empara d’un arrosoir métallique dont il renversa maladroitement mais avec grande application le contenu partout, même sur ses chaussures de luxe, sauf où cela s’imposait. Cette dextérité démontre s’il en était encore besoin qu’il est aussi habile un arrosoir en main que dans tout autre activité ; on peut toujours espérer le « retournement économique » promis pour 2014, au même titre que l’inversion du chômage en 2013 !. Mais puisque le changement c’était hier déjà …