Molière nous enchante à jamais avec ses « Précieuses Ridicules », mettant en scène avec humour et tendresse cette révolution parisianiste élitaire et mondaine, accomplie par les premières féministes issues des rangs de la haute aristocratie, méprisantes et arrogantes pour le commun des mortels qui menèrent entre 1650 et 1660 depuis les « ruelles » de leurs chambres à coucher, avec les « bobos » de l’époque (écrivains et beaux esprits !), une révolution intellectuelle qui, faute de fond, se préoccupait surtout de forme : raffinement des toilettes extravagantes, politesse superfétatoire et mielleuse, débat tout en subtilité entièrement centré sur le discours amoureux qui transcende les romans et les poèmes, littérature dont la forme la plus accomplie est le « madrigal » !
Ce mouvement limité à quelques « élus » issus d’un même milieu privilégié, devait se restreindre à une élite aristocratique qui accoucha d’un langage ampoulé et abscons pour ne pas être décodé par « sans dents » de l’époque, ces « beaufs » qualifiés de manants – rustres et brutaux – qui transportaient cette élite dans des chaises à porteurs, et qui centre-trente ans plus tard défileront avec les têtes de leur descendance plantées au bout de leurs piques.
Ce langage hermétique ne devait se confondre avec la langue populaire ; les « précieuses » inventent donc une langue nouvelle, fondée sur les néologismes (« le valet » devient « le nécesssaire« ), d’adjectifs devenus substantifs (le doux, le tendre, le passionné), d’adverbes « hyperbolés » (furieusement, terriblement, effroyablement), et surtout de périphrases complexes et incompréhensibles (« voiturez-nous ici les commodités de la conversation » pour « apportez les sièges »)
La modernité du thème féministe pour s’affranchir de la chappe morale qui emprisonnait la condition féminine fait pardonner, même à Molière, les excès et le dévoiement du langage.
Dans notre République totalitaire où seule est tolérée une pensée unique telle que promue par la maffia de l’intelligentsia intellectuelle subventionnée de gauche, notamment au-travers des pratiques de manipulation de l’opinion héritées de l’Italie fasciste, de l’Allemagne Nazie, de l’URSS stalinienne, de la Chine maoïste et de son Petit Livre Rouge, ou du régime des Khmers rouge cambodgiens, au moyen d’une Presse regroupée dans un seul groupe de médias subventionnés par l’Etat (groupe BNP : Bergé, Niel, Pigasse – tous par ailleurs en « affaires » personnelles avec l’état !), des médias de service public financés par l’impôt public et dévolus au service d’un parti politique unique, et d’un groupe média soi-disant privé mais fortement subventionné qui attaque et ridiculise sur toutes ses chaînes tout discours dérogeant à la vérité officielle dont seule cette « pseudo » élite détient le fondement et défend le dogme, puisqu’il correspond à leurs propres intérêts financiers.
En annexe de son roman « 1984 », intitulé « Les Principes de la Novlangue » ORWELL avait déjà annoncé les dérives totalitaires des sociétés occidentales et du langage abscons qu’elles utilisaient pour jeter un voile prude sur les atteintes aux libertés dont elles se rendaient coupables. Et en matière de langage ampoulé, précieux et ridicule, ce sont bien nos socialistes qui sont les maîtres : dès 1981, les médias, les intellectuels et associations subventionnées, déjà favorables à François Mitterrand, nous abreuvaient de son slogan de campagne : » CHANGER la VIE ! « ; affirmant en ce 10 mai 1981, comme le proclamait l’ineffable Jack LANG que voter socialiste permettrait « aux français de franchir la frontière qui sépare la nuit de la lumière ! », pendant qu’au Congrès de Valence de 1981, Paul Quilès, citant Robespierre, annonçait à la tribune l’état d’esprit libéral et démocratique qui animait ce parti envers ses opposants : «il ne suffit pas de dire que des têtes doivent tomber, mais dire lesquelles et le faire rapidement », tandis qu’André Laignel à la Tribune de l’Assemblée Nationale expliquait qule pouvoir socialiste pouvait tout se permettre sans en référer au peuple souverain puisque «Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ! »
La faillite et l’abaissement qui accablèrent la France de l’ère mitterrandienne imposa l’abandon de la doxa socialiste pour permettre au pays de se relever : mais elle ne refroidit en rien l’ardeur démagogique de ses successeurs lorsqu’ils revinrent aux affaires trente ans plus tard : « LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT » battelait sur les estrades le clown BOZZO, qui la main sur le coeur affirmait sans rire : « Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »
Deux ans et demi plus tard, nous savons ce qu’il est advenu des engagements du MATAMORE, le seul vrai CLOWN MALEFIQUE et LUBRIQUE dont les enfants doivent avoir peur pour HALLOWEEN 2014 ! Alors, faute de changer la vie, l’engeance malsaine décida de changer la langue ; comme le rélève un article de janvier 2014 de l’hebdomadaire LE POINT, reprenant une étude sémantique du FIGARO :
» On ne peut pas faire tout et son contraire, même si on peut le dire. Les députés et la pensée dominante se sont forgé une certitude : quand les maux persistent, il suffit de changer les mots. Ainsi, le chômeur se sent moins seul quand il est considéré comme un « sans-emploi » et l’aveugle recouvre la vue quand il n’est plus qu’un « non-voyant ». Ainsi, on ne se « lance plus dans des projets », on « produit des possibles ».
Dans le même calibre de sottises, merci de ne plus parler d’égalité hommes-femmes, mais d’égalité femmes-hommes. Visiblement, être cité en premier vous rend un peu plus égal que de l’être en second… On goûtera aussi cette phrase de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale : « Il revient à l’école française de contribuer à bâtir du commun. » Sans doute donner aux élèves la même éducation est-il un parti pris trop décourageant pour les professeurs…Cette novlangue brille par ses barbarismes et sa volonté de faire disparaître toute référence à la nation et à la France. En voici quelques exemples, dont on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer : ne dites plus « construire la société française », mais « le nous inclusif et solidaire » ! Cette horreur figure dans un rapport rendu en 2013 et intitulé Refonder la politique d’intégration. Ce texte lénifiant déploie des trésors d’ingéniosité pour ne pas employer les mots France ou Français, qui semblent être devenus des insultes aux yeux des rédacteurs.
Dans le même rapport, retenez bien ce charabia : « De la conception à la gestion des espaces publics, comment construire un en-commun. » Tout ça pour ne pas dire « bâtir une société harmonieuse ». Les exemples pullulent. En voilà un dernier pour la route : « les couples homosexuels ne sont plus dans l’impossibilité de procréer mais « confrontés à « l’infertilité sociale », selon une expression trouvée par cinq sénateurs socialistes auteurs d’une proposition de loi datée du 19 juillet dernier !
La « novlangue » socialiste, comme les « précieuses ridicules », se devait d’avoir son « icône » incantatoire, sa Madame de SCUDERY, son bel esprit, sa Madone, incarnation devant l’histoire d’un parti ancien, autrefois proche du peuple et des petites gens, noble et généreux, mais depuis conquis par un communautarisme pervers prétendant exercer, par son influence sur les élus socialistes à sa botte, une ambition nationale uniquement centrée sur ses propres intérêts et le triomphe de ses idées « gay friendly ».
Reconnaissons que Michèle DELAUNAY, la bordelaise, Secrétaire d’Etat aux personnes âgées dans les gouvernements AYRAULT 1 et 2, prit un départ fulgurant en proposant que le verbe « vieillir » soit remplacé par avancer en âge », moins traumatisant pour la dignité de la personne humaine ; elle promut également la formule « monter en amour » de préférence à « tomber amoureux ». et décréta l’abandon de la formule « tomber enceinte » , car trop liée à la notion de chute et de faute, sans fournir d’alternative
Mais contre elle, c’est un typhon, une tempête tropicale, un ouragan, un cyclone qui se leva pour conquérir cette place enviée : il a pour nom Sandrine MAZETIER ! Elle est plus jeune que sa rivale, mais en sus présente l’avantage d’appartenir à la « maffia gay-friendly » du Conseil Municipal de PARIS. Elue en 2001 dans le XIIe arrondissement, elle fut successivement Adjoint au Patrimoine puis en charge de la Vie Etudiante de BERTRANDE 1ère, Prince de Paris et de la Jaquette flottante ; elle bénéficie également du soutien de la « Lopetta maxima », Jean-Luc ROMERO, mariée avec Christophe MICHEL par Anne HIDALGO à l’été 2013, et dont le premier anniversaire de mariage le 28.09 au BANANA CAFE donna lieu à un match de boxe épique et passionné entre Valérie TRIERWEILLER et Valérie de SENNEVILLE, épouse de Michel SAPIN.
Députée élue en 2007 et reélue en 2012 de la 8eme circonscription de Paris, Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale, elle se fit remarquer dans l’exaltation de la victoire de mai 2012 par une question écrite au gouvernement demandant que le terme d’Ecole Maternelle soit supprimé des textes officiels, car trop maternant, et remplacé par ceux de « première école » ou « école élémentaire » pour rendre symboliquement aux pères la place qui leur revient dans l’éducation de leurs enfants !!! Beau combat désinteressé pour une femme qui ne connaît pas la maternité et partisane comme Pierre Bergé de la vente aux homosexuels d’enfants conçus artificiellement et portés par les filles des « sans dents » dans des haras de la république !
Mais ce n’est pas tout : Présidente de séance de l’Assemblée Nationale, elle piqua début octobre 2014 une crise d’hystérie contre un député UMP, Julien AUBERT, au motif qu’il la nommait « Mme Président » conformément aux règles de la langue française, et non « Mme la Présidente » comme elle l’avait décrété dans son ouvrage grammatical, intitulé « Le Petit Mazetier Illustré ». Et elle poussa le ridicule jusqu’à infliger une sanction qui va imputer d’un quart le salaire du député !
Comme l’avait clamé Mr LAIGNEL, « Vous avez sémantiquement tort car vous êtes politiquement minoritaire ! »
La députée de Paris Sandrine MAZETIER, représentante attitrée du communautarisme « gay friendly » de la mairie de Paris a donc logiquement remporté la palme PRECIEUSE RIDICULE hors catégorie ; elle déshonore et abaisse l’intelligence de notre pays, sa culture et l’esprit de sa langue par sa prétention mégalomaniaque à les modifier « motu proprio », mais l’humilie en sus par ses excès déplacés pour l’imposer contre toute raison.
Gloire à elle donc, et vite une fête pour célébrer ce succès au BANANA CAFE avec ses amis pédérastes et les travelos brésiliens !