Avec l’autorisation de Papa OBAMA et la bénédiction papale, « Moi je, motivé et combatif » est arrivé ce matin à LA HAVANE avec sa Majesté légendaire ! La « Reconquête » se gagnera par des opérations aussi prestigieuses que celle-ci ; son pari, dont il a fièrement fait part aux intermittentes du spectacle qui l’accompagnent comme d’habitude dans ses déplacements internationaux, est clairement énoncé :
« Il ne sert à rien que je me représente en 2017 si je ne convertis pas les cubains aux cigares français produits en Charente-Poitou, dont vous Mesdames qui m’accompagnez êtes de grandes spécialistes ! »
Bien que franc-maçon catholiphobe, il a voulu marquer son respect pour ses hôtes par des signes ostentatoires pleins de délicatesse et de sens :
- d’abord, son AIRBUS personnel, (celui dont il avait reproché à son prédécesseur l’acquisition et qu’il devait revendre à une compagnie aérienne dés son arrivée au pouvoir), a été rebaptisé « SPIRITUS SANCTUS PRIMUS » par le cardinal-archevêque de Paris lui-même, lors d’une grande cérémonie où les « Femens » jouaient des cloches de Notre-Dame sous le regard ému de leur mentor Caroline Fourest, grande amie d’Aymeric Caron et de Laurent Ruquier, (l’époux de Benoît Petitjean) ;
- en sus, pour bien montrer sa Majesté et la grandeur de l’Etat français au-travers les siècles, les symbôles éternels et régaliens de l’Etat-Nation étaient représentés au-dessus de la porte principale de l’Airbus présidentiel : la « couronne de « Charlemagne », la « Main de Justice « , le « Sceptre de Dagobert » et bien évidemment l’ « orbe chrétien » symbôle d’autorité des grandes monarchies européennes.
Lui-même, par décence et démagogie, n’avait pas souhaité revêtir les « régalia » vestimentaires auxquels il peut prétendre (pas de manteau d’hermine donc, ni d’éperons du sacre, ni l’anneau marquant l’allégeance du peuple LGBT à son souverain), mais plus prosaïquement pour honorer ses hôtes la casquette légendaire de Fidel remplaçait l’habituelle teinture corbeau sur son crâne dégarni ; et il fumait sur la passerelle un « havane » offert par Vladimir Poutine !
Enfin, pour bien marquer la proximité culturelle entre l’Etat socialiste et Cuba la communiste, ce n’est pas l’hymne français que jouait la fanfare militaire, mais le fameux « Cuba si » que Jean Ferrat avait composé à l’issue de son séjour à Cuba en 1967, dont il avait ramené outre ce disque, sa fameuse moustache de « sapeur » ; en alternance avec le « Comandante Che Guevara Hasta Siempre » en souvenir de l’amitié indéfectible et sincère, voire même l’affection de Danielle Mitterrand pour le « leader maximo » !
Visite pleine d’espoir donc pour les deux peuples amis, qui devrait ouvrir une juteuse période de collaboration financière et commerciale favorable aux deux pays.