Dans un ambiance euphorique liée à un rebond économique miraculeux de l’économie française, dont le PIB a connu une progression de 0,6% au-cours du premier trimestre 2015 du fait de causes exogènes telles la chute continue de l’euro face au dollar, pilotée par la BCE depuis Francfort, (sa valeur d’1€40 pour 1 $, est progressivement ramenée à la parité 1$=1€) pour doper les exportations européennes, et surtout l’effondrement inespéré du coût du pétrole (-50% en six mois) qui alimente grassement les caisses de l’Etat puisque la baisse n’est pas répercutée à la pompe, la nouvelle opération de reconquête de l’opinion en vue de remporter les élections présidentielles s’annonçait sous les meilleurs auspices !
Le gouvernement ayant arrêté sa position stratégique de persévérer à creuser le déficit de l’Etat pour privilégier les intérêts particuliers d’un homme et d’un parti à ceux de la communauté nationale (nous allons bientôt fêter les 100% du PIB d’endettement), en faisant exploser de manière catastrophique celui des collectivités locales et territoriales (tant mieux puisque l’impopularité retombera sur les nouveaux élus de droite portés au pouvoir lors des dernières élections !), le Président FLANBY retrouvait une liberté pour arroser l’électorat classique de gauche et le ramener au bercail en mai 2017.
Le voyage présidentiel aux Caraïbes était donc une pièce essentielle de ce grand projet, lors d’une semaine déterminante pour l’avenir de l’humanité progressiste et du genre humain bien-pensant : aussi, pour en garder le souvenir, une petite revue de presse s’impose ! (mais comme l’enseignement de l’histoire a été remplacé par celui de la « théorie des genres » en maternelle et celui de l’histoire limité à l’islam en classe de cinquième des collèges, cela n’aura guère d’importance !)
Ce déplacement était donc un des évènements politiques majeurs de l’année, au même titre que le sommet sur le climat de Paris en décembre 2015 (Cop 21), porté par l’ancien écologiste déçu d’EELV, Nicolas Hulot, et les intermittentes du spectacle « flanbylâtres » Marion Cotillard et Mélanie Laurent, au point que le service de propagande de l’Elysée l’a érigé en point axial de l’opération de « reconquête à tout prix » programmée pour conserver le pouvoir en 2017.
Plusieurs gestes forts préparèrent la réussite de ce voyage d’état aux Caraïbes : il fut précédé de déclarations fortes de « Moi je, motivé et combatif »
- pour régler l’opposition au plan de réforme de Najat Valaud-Belkacem (supression de l’enseignement du latin et du grec au collège, de l’histoire limitée à l’enseignement obligatoire de l’islam et de la traite négrière en classe de cinquième) qui fédère pour une fois les intellectuels de gauche et de droite, les enseignants et les parents d’élèves, FLANBY promit avant son départ, un plan d’aide significatif d’un milliard d’euros pour l’enseignement du numérique dans nos écoles. Comme le financement en incombera comme d’habitude aux collectivités territoriales, ce sera tout bénéfice pour le gouvernement alors que les collectivités territoriales devront assumer l’impopularité des nouvelles augmentations d’impôts dont il est porteur.
Cette formule avait déjà été expérimentée par le CLOWN, alors Président du Conseil Général de la Corrèze, lorsqu’il avait offert à tous les élèves corréziens une tablette électronique, dont le coût avait participé à la ruine du département le plus mal géré de France, devenu de son fait le plus endetté aussi.
Coût pour le budget de l’état : 1 milliard d’€
- Il a également fait significativement avancer le litige avec la RUSSIE pour la fourniture des deux navires MISTRAL déjà payés par ce pays à nos chantiers navals. Comme le Président OBAMA interdit que nous les livrions à leur commanditaire, FLANBY s’incline et va donc rembourser Poutine ! Vous noterez que ces navires sont conçus aux normes spécifiques de l’armée russe, et sont donc inutilisables par la marine française !
Coût pour le budget de l’état (ce sont les classes moyennes paieront une nouvelle fois) : 2 milliards d’€ avec les compensations financières contractuellement prévues
- Parti en Guadeloupe l’esprit léger et l’âme baladeuse, il a inauguré l’immense Musée pensé par Christine Taubira, le plus grand du monde puisque d’une surface de 7800 m2, pompeusement appelé MEMORIAL ACT (centre caribéen d’expression et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage) censé témoigner de la repentance que nous devons tous aux descendants d’esclaves africains transportés sur ces îles il y a trois siècles par les navires négriers.
Opposé au principe taubirien de « repentance » par les seuls européens du XXIe siècle pour des faits vieux de trois siècles, le Président SARKOZY avait abandonné ce projet ; son successeur ne pouvait que le reprendre bien entendu et le porter à bout de bras avec l’argent public.
Le problème inattendu qui est apparu, c’est que ce luxueux palais a été érigé dans un quartier défavorisé de Pointe-à-Pitre, dont les habitants qui vivent dans des taudis insalubres indignes, n’ont aucun espoir d’emploi ni d’amélioration de leurs conditions de vie pour eux-mêmes et leurs enfants, n’ont apprécié que fort modérement cette nouvelle gabegie des ressources publiques !
Coût de ce MEMORIAL ACT pour la collectivité : 84 millions d’€
- Le lendemain, il se rendait à CUBA pour s’agenouiller devant l’un des plus grands tyrans et assassins du XXe siècle et lui rendre hommage, j’ai nommé le « Leader Maximo », FIDEL CASTRO : ce tyran sanguinaire a oeuvré pour provoquer une apocalypse nucléaire lors de la fameuse crise des missiles en 1962 ; fait exécuter systématiquement tous ses opposants (soit plusieurs milliers de personnes) ; réduit à l’exil des centaines de milliers d’autres ; et serait même responsable de la mort d’un rival qui lui faisait de l’ombre pour l’incarnation du héros révolutionnaire sud-américain sur la scène internationale, Ernesto Che Guevara ;
Il a ruiné le pays organisé en régime policier sur le modèle de feue l’URSS !
Du fait de l’embargo américain, les merveilleux habitants sont plongés depuis maintenant plus de soixante ans dans l’affliction et la misère, vivant de bric et de broc et de petits trafics.
Il a néammoins remercié et félicité FIDEL pour son oeuvre historique, l’assurant de l’estime, de l’amitié et de l’admiration que lui portait le peuple français. Il a malheureusement oublié de lui parler des « droits de l’homme » (si ce n’est pour lui rappeler que lui-même utilisait en France de méthodes bien plus raffinées avec Christine Taubira et le Syndicat de la Magistrature pour éliminer ses opposants politiques) et du discours qu’il tenait en 2003, lorsque à titre de premier secrétaire du Parti Socialiste, il s’indignait vertement devant les « inhumanités injustifiables du régime castriste, qui bénéficiait de « l’arsenal complet d’une dictature ». Mais le temps, l’argent et le pouvoir modifient le jugement des hommes, nous le savons tous, et particulièrement celui de BOZZO !
- Le soir, il se retrouvait enfermé dans sa luxueuse chambre d’hôtel avec un homme entré par effraction et ayant échappé à la vigilance des services de sécurité ! Il semblerait que l’homme était pédéraste, venu malgré les risques, féliciter FLANBY pour son action favorable aux Lesbiennes-Gays-Bisexuels-Transexuels et Pédophiles ; leur entretien a duré près d’une heure et le Président n’a pas confié à ses proches conseillers s’il avait du ou non subir des outrages !
- Enfin, dernière visite caribéenne pour Haïti, ancienne colonie française ; en signe de repentance, il avait dit lors de son discours d’inauguration à Pointe-à-Pitre en s’adressant directement au Président MARTELLY : » Quand je viendrai à Haïti, j’acquitterai à mon tour la dette que nous avons « .
C’était là répondre favorablement à l’exigence principale des Haïtiens qui demandent qu’à titre de repentance la république française leur verse 17 milliards d’euros !!!
Une paille bien sûr dans l’immensité de la dette française !
Devant la joie des haïtiens voyant déjà se déverser sur leurs têtes cette mane inespérée par le contribuable français, le pantin présidentiel dut faire immédiatement marche arrière en affirmant qu’il avait été mal compris, parlant simplement de repentance morale et non pas de compensation financière.
Ces retournements successifs provoquèrent un accueil hostile et malsain, des manifestations et des insultes à l’encontre de sa personne sur l’Ile ; on put lire sur les banderoles que les haïtiens réclamaient à FLANBY « de l’argent, et non pas de la repentance morale », alors que d’autres s’amusaient à faire un doigt d’honneur au Prince qui comme d’habitude proposait à toutes les personnes présentes de prendre un ridicule « selfie » avec lui, honneur insigne que beaucoup de refus humiliants essuyés en France n’ont jamais refroidi.
- Mais le clou du spectacle se produisit lorsqu’il gravit les escaliers pour monter sur l’estrade où il devait prononcer l’un de ses discours moraux inoubliables devant la statue du héros de la révolte des esclaves, Toussaint Louverture ; devant les caméras du monde entier il chuta et tomba, ramassé au sol par le Président haïtien !
Mais voilà, il nous est enfin revenu car beaucoup commençaient à s’impatienter de son absence, car bien plus que l’humour de ses laquais dévoués Laurent Ruquier, Stéphane Guillon ou Nicolas Bedos, son comique éblouissant nous manquait. Il va donc reprendre son combat en faveur de la destruction de l’école laïque de la République et a déjà donné à ses Ministres et au parti socialiste les éléments de paroles qu’il doivent sans cesse répéter sur tous les médias :
- ceux qui s’opposent à la politique du gouvernement sont des fascistes, des racistes, des antisémites, des islamophobes, des homophobes, des anti-féministes, quasiment des chrétiens quoi !
- ceux qui s’opposent à la politique pénale généreuse de Christiane Taubira sont des racistes ;
- ceux qui s’opposent à la réforme des programmes scolaires de Najat Valaud-Belkacem sont des xénophobes et des islamophobes.
Et tout est dit, puisque c’est le seul discours qui se déverse désormais sur nous par la Presse BNP, les chaînes audiovisuelles de service public ou du groupe subventionné CANAL PLUS et ses chroniqueurs militants.
Mais le plus important dans tout cela, c’est que Ségolène a repris désormais sa place de première dame de France dans la représentation officielle de la France à l’étranger (mère des quatre enfants du Président et Ministre de l’Ecologie, elle est plus légitime dans ce rôle que les favorites et maîtresses habituelles !) ; Valérie Trierweiler n’a pas manqué de réagir à cette nouvelle donne