C’est le 10 décembre 2013 au FNB Stadium de Johannesburg, à l’occasion des obsèques de Nelson Mandela, que BOZZO-le-CLOWN eut la révélation de sa destinée terrestre en voyant le premier ministre danois, la belle Helle Thorning Schmidt, prendre en se marrant un selfie du trio réjoui qu’elle formait avec Barak Obama et David Cameron pendant la cérémonie funèbre.
Lui, BOZZO, qui dès ses plus jeunes années était surnommé NARCISSE (Ovide dans les Métamorphones conte le mythe de ce jeune chasseur si beau qu’il ne put détacher son regard du reflet de son visage dans l’onde alors qu’il boit, se désintéressant totalement des charmes de la nymphe ECHO) tant sa vanité, sa suffisance et son orgueil semblaient déjà incommensurables, démesurés et inhumains. Il sut sur le champ qu’il tenait là l’acte majeur qui allait dessiner l’empreinte mineure de son quinquennat catastrophique dans l’histoire.
En quelques semaines, il liquida tout le programme économique sur lequel il s’était engagé devant ses électeurs, privilégiant la politique économique de ses adversaires en confiant les clés du camion à VALLS et MACRON ; répudia sans état d’âme sa favorite journaliste Valérie Trierweiller pour la remplacer derechef par une intermittente du spectacle, Julie Gayet (journaliste ou intermittent du spectacle, on reste toujours dans l’univers « bobo ») ; licencia son premier ministre Jean-Marc Ayrault (obsédé par l’aéroport Notre-Dame des Landes) pour le remplacer par un néo-sarkozyste de droite mais franc-maçon, Manuel Valls ; et réaffirma son affection pour les catholiphobes FEMENS, son opposition résolue au Pape FRANCOIS et surtout sa foi en la communauté Lesbienne-Gay-Bisexuel-Transexuel par sa confiance renouvelée à l’amazonienne Christine Taubira, mère de la cause et militante de l’indépendance guyanaise, ennemie résolue de la Nation esclavagiste Française.
Faute de politique, faute d’idées, faute de projets, faute de bilan et faute de résultats, à l’exemple de « la poule aux pots » du dimanche que souhaitait SULLY pour chaque français, c’est son image de séducteur irrésistible et patenté dont il gratifierait les « sans dents » et les « sous chiens » au moyen de selfies où, homme sympathique et proche des gens, il poserait à leurs côtés dans le cadre d’une prodigieuse opération de communication dirigée par la nouvelle «Cellule élyséenne de manipulation mentale de l’opinion publique », dont il avait confié les clés au jeune Gaspard GANTZER, gendre de Jack Lang, relayée dans tout le pays par les groupes de presse de gauche dirigés par les financiers « Bergé-Niel-Pigasse » (Inrocks-Le Monde-Le nouvel observateur- etc…) et ALTICE MEDIA GROUP de Patrick Drahi (Libération – L’Express – etc …), par les stations de service public du groupe RADIO FRANCE et les multiples chaînes de télévision de service public FRANCE TELEVISION ou semi-public du groupe CANAL PLUS.
Le succès fut immédiat, prodigieux, total, inespéré : en quelques mois, chaque français possédait désormais sur son smartphone un « selfie » ou NORMAL 1er posait en majesté à ses côtés et démultipliait le mythe de sa suffisance infinie sur l’onde brisée des écrans numériques.
Fort de cet incontestatble succès qui fit de lui le maître international du « selfie », nous entrâmes dans l’ère du « tout réseaux sociaux » pour toucher et former les jeunes à la bonne cause, celle du « boboïsme d’état », de la bien-pensance, de la « pensée unique », et du culte dégoûtant de la personnalité narcissique.
BOZZO, qui lors de la campagne 2012 ignorait ce que signifiait « twitter » ou « facebook » est désormais l’homme politique incontournable sur ces médias ; même s’il n’a rien à dire, (en vertu du principe défini par le film « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » de Jacques Besnard de 1975 avec dans les rôles principaux d’illustres acteurs aujourd’hui disparus tels Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Tsilla Chelton et dans des rôles secondaires les tout jeunes Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte) il peut au moins s’exhiber et évoquer la vacuité de son action politique.
Outre son site web , on le retrouve désormais sur Facebook, sur Twitter, sur Vine, sur Instagram, et dans la première quinzaine de novembre, sur Snapchat pour des articles destinés à formater l’esprit de publics de plus en plus jeunes, des discours de plus en plus vides, axés sur un culte de la personnalité sans cesse plus dégradant
Une telle saturation médiatique commence même à irriter ses partisans les plus inconditionnels ;
Christophe Caresche, député socialiste pourtant très hollandiste, constate : «Il saute sur tout ce qui bouge. Ce suractivisme communicationnel a des effets pervers : mettre en scène son impopularité (les sifflets à La Courneuve) et banaliser sa parole.» ; alors qu’un Ministre amer ajoute : «Cette frénésie de déplacements est surréaliste et rend illisible son action. En période de crise, plus vous vous agitez, plus vous faites peur. Il faut au contraire faire preuve de maîtrise, rester présidentiel.»
Et c’est dans cette euphorie que retentit, lancé par des revues techniques spécialisées telles FZN le tocsin d’une épouvantable nouvelle : le « selfie » ne serait désormais plus tendance et doit être remplacé par le « nutscape » ! Le « nutscape c’est quoi ? » s’interroge le pourtant jeune Gaspard Gantzer. Ce concept vient du pays du long nuage blanc, et a été crée en 2007 par un jeune randonneur Clancy Philbrick, qui lors d’une ballade fut fasciné par la beauté du paysage d’un glacier couronné de sommets enneigés sur lesquels venaient éclater dans toutes les directions les rayons de l’astre solaire.
Voulant garder un souvenir impérissable de cette vision du paradis, il baissa son pantalon et sa culotte, glissa son smartphone derrière ses fesses, et immortalisa la scène et prenant soin que ses testicules apparaissent au milieu du haut de sa photographie, de manière discrète cependant puisque la mise au point était focalisée sur le paysage.
Il en parla à ses amis, séduits par l’idée, qui l’imitèrent et créèrent même un « tumblr » collaboratif pour exposer leurs réalisations en passant par cette page
La réaction du service de propagande de l’Elysée fut foudroyante : à peine la nouvelle de l’obsolescence programmée des « selfies » connue, on voit apparaître sur « nutscapes », encore anonymes, des paysages magnifiques dont la rareté désigne les auteurs : en les parcourant, on découvre la forme parfaite et aboutie du « nutscape » par le plus grand spécialiste français du « selfie », reconverti à cette nouvelle forme d’expression artistique : par modestie, l’auteur de ce chef-d’oeuvre ne tient pas à ce que son nom soit publiquement révélé. Il était cependant assisté dans ce processus créatif par sa Muse, une intermittente du spectacle nommée Julie Gayet, exerçant sur les choix artistiques et politiques (nomination des ambassadeurs) de l’artiste, ainsi que sur ses testicules surmenés, une profonde influence.
Seules Christiane Taubira, Najat Belkacem et Anne Hidalgo dénoncent ce nouveau réseau social comme profondément attentatoire au principe constitutionnel d’égalité des sexes, et donc illégal. Le syndicat de la magistrature et les Fémens ont reçu mission de leur part de combattre de tels abus qui écartent 50% de la population des bienfaits du progrès. Hélas pour elles, rien ne peut arrêter la marche de l’art moderne et du progrès : comme il l’a déjà lors de l’affaire du « plug » anal géant de Paul Mc Carthy planté par Anne Hidalgo Place Vendôme, comme il l’a répété à l’occasion de la dégradation de l’oeuvre « Le vagin de la Reine » exposé dans le parc du château de Versailles, pour Bozzo « la France sera toujours aux côtés des artistes comme je le suis aux côtés de Paul McCarthy, qui a été finalement souillé dans son oeuvre ».
Et les « nutscapes » sont la quintessence de l’art moderne et des réseaux sociaux de propagande.
