Dans l’hystérie médiatique d’hyper-communication qui caractérise cet automne 2015 au sein de la « Cellule élyséenne de manipulation mentale de l’opinion publique », le mot d’ordre est que BOZZO-le-CLOWN doit-être partout présent, dans toutes les régions où le Parti Socialiste peut sauver quelques meubles à l’occasion des prochaines élections régionales, dans la Presse (et pas seulement « Berge-Niel-Pigasse » !) ainsi que dans tous les médias audiovisuels (et non seulement le groupe RADIO FRANCE, le groupe FRANCE TELEVISION et CANAL PLUS) ; en sus de délivrer à BOZZO les brevets généreux d’homme sympathique et proche des gens, cette présence permanente doit également le faire apparaître comme le seul homme digne de porter et incarner le projet socialiste (bien qu’il ne doive être défini qu’après les élections présidentielles), mais également d’incarner les espoirs du « peuple de gauche » en 2017 (« mon véritable adversaire, c’est la finance ! »)
Ces déplacements délirants qui coûtent très chers aux contribuables, ne seront pas comptabilisés dans les frais de campagne (le Conseil Constitutionnel est majoritairement socialiste !) même s’ils permettent à NORMAL 1er de venir soutenir les listes socialistes en lice pour les régionales.
Car dès fin Novembre, sa disponibilité sera fortement réduite par la COP 21 qu’il doit présider à PARIS, acte majeur de son quinquennat préparé depuis des années pour l’amener à se muer en « Sauveur de l’Humanité polluée » et de « leader maximo de la bien-pensance » qui a réussi par son charisme et sa force de conviction à faire plier américains et chinois ».
Donc, après l’épisode compassionnel et dégradant de Puysséguin, après le franchissement héroïque des eaux de la baie du Mont-St-Michel, désensablé par ses soins avec une pelle et un seau en plastique, maintenant un petit tour en Lorraine pour soutenir la liste socialiste contre le FN mené par PHILIPPOT et cracher, comme un vulgaire BEDOS, sur l’imprudente Nadine MORANO.
Un épisode imprévu et singulier est venu marquer ce déplacement, auquel la Presse fut invitée au dernier moment : à VANDOEUVRE, le Président « sympathique et proche des gens » s’était invité chez une Veuve retraitée, dénommée Lucette, militante historique du Parti Socialiste ; comme toutes les Veuves, Lucette avait perdu la demi-part supplémentaire dans le calcul de ses impôts et avait vu exploser le montant de sa taxe d’habitation. Mais peu importe, soldat exemplaire, elle n’en faisait pas état et se limitait à reprendre les éléments de parole que GANTZER lui avait imposé au mépris de son libre-arbitre.
GANTZER s’empressa bien entendu de diffuser auprès de tous les médias la photographie de cette rencontre historique, car, répétons-le encore une fois, le Président BOZZO est « un homme sympathique et proche des gens« , seule personnalité susceptible d’incarner le rêve généreux de la gauche aux prochaines présidentielles.
Mais une journaliste plus suspicieuse que ses confrères revint voir Lucette pour connaître les conditions de cette rencontre non préparée : et Lucette pleine d’innocence et de candeur fut honorée de lui conter que cette visite lui avait été imposée par la cellule élyséenne, que d’importants préparatifs l’avaient précédée et qu’elle avait même reçu le texte des réponses qu’elle devait faire au Président, sans lui poser la moindre question.
L’unique question qu’elle souhaitait poser portait sur les raisons de la différence de traitement entre les « migrants » et les français pauvres et sans revenus. Mais GANTZER s’y opposa et le problème ne put être évoqué. C’est Pierre LELLOUCHE, Député Les Républicains des Yvelines qui résuma peu après la réflexion de Lucette par ces mots sur RMC :
« Comment expliquer à un retraité qui vit chichement que le dernier arrivé a droit à tout et que lui, il n’a droit à rien ? Aujourd’hui, un réfugié politique en France a droit à 700 euros par mois, il a une priorité au logement, des transports gratuits […] que n’a pas une famille modeste. ».
Cela lui valut bien entendu le lynchage de la presse bien-pensante qui le roula dans le goudron et le couvrit de plume avant de l’enflammer ! Mais peu importe, Mrs COHEN et HAZIZA, ce constat devait être fait.
Lucette regretta de ne pouvoir partager un repas avec un Président tellement sympathique et proche des gens ; mais comme l’a écrit Valérie Trierweiler, l’homme a des goûts de luxe : « Il aime les grands restaurants (…) les grands hôtels (…), ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas des « gariguettes », ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de Noirmoutier, et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide. »
Alors, pour éviter toute fausse note, ce sont les employés municipaux de la commune socialiste de VANDOEUVRE qui reçurent mission de préparer l’accueil et s’installèrent chez Lucette sans lui demander son avis : ils ont fait le ménage !!! apporté le service à café ainsi que les chaises pour recevoir dignement la meute courtisane ; ils ont eux-même préparé le café et l’ont servilement servi à la cour des « mignons » (notons cependant que dans la pratique du couple BOZZO-GAYET, ce sont les policiers qui sont les majordomes, préparent et servent le café, achètent le pain et les confiseries et le servent à leurs seigneurs !)
En résumé, « l’Impromptu de Vandoeuvres » est une pièce en un acte digne de MOLIERE, minutieusement préparée et mise en scène par Gaspard GANTZER au service d’un parti politique et d’un candidat aux élections présidentielles ; si les lieux de rencontre entre BOZZO et les plus ardents militants socialistes autorisés à faire des selfies sont rigoureusement définis, entourés de barrières gardées par CRS et Gendarmes Mobiles, qui filtrent l’accès uniquement réservé aux militants identifiés, afin d’éviter tout débordement ou parole hostile, c’est désormais la sphère privée des gens qui est prise en otage par une mafia prête à toutes les démagogies et extrémités pour faire triompher son candidat, gardien de ses intérêts de classe et des avantages qu’elle s’octroie. Du temps de feue l’URSS, on appelait cela la NOMENKLATURA.
Mais déjà un futur épisode se dessine : la Mairie de Paris a sélectionné parmi les migrants qu’elle expulse de ses squats ceux au physique le plus avantageux et les a engagés comme éboueurs. Ils seront invités par le Président pour prendre, de manière impromptue, leur petit déjeuner avec lui à l’ELYSEE ! S’ils sont bien sages et obéïssants, ils obtiendront ainsi leur statut de réfugié politique, selon la méthode expérimentée avec la « leader » des FEMENS.
Oui, car en la matière Gaspard GANTZER n’a rien inventé ! Mont-joie ! GISCARD d’ESTAING n’est pas mort, il bouge encore.