A la fois archétype et incarnation caricaturale de cette « caste de hauts fonctionnaires minée par l’entre-soi et les conflits d’intérêts », BOZZO a persisté sans décence ni remords à cotiser (entre sa sortie de l’ENA en 1980 et sa retraite le 15 mai 2017), avec le statut de « fonctionnaire détaché de la Cour des Comptes assurant les fonctions de Président de la République », à la caisse de retraite de cette Institution où il n’a servi effectivement que trois ans, pour empiler les pensions de Premier Secrétaire du PS, Député-Maire de Tulle, Président du Conseil Général de Corrèze, conseiller régional, député européen, ancien Président de la République (il a droit en sus à un logement meublé, une voiture avec deux chauffeurs, une protection policière assurée par deux agents ainsi qu’à la mise à disposition de sept collaborateurs chargés de l’épauler au quotidien), plus ses revenus de membre de droit du Conseil Constitutionnel, soit 35700 € de pensions mensuelles.
Ainsi que le relate l’hebdomadaire MARIANNE, ou VALEURS ACTUELLES, les membres de son gouvernement hauts-fonctionnaires avaient du démissionner ou se mettre en disponibilité de la haute administration, comme leur en faisait obligation la loi de moralisation votée après l’affaire CAHUZAC.
Mais pas lui évidemment, puisque ce donneur de leçon – méprisant et infatué de sa personne – flotte trop au-dessus des lois et des règles communes pour se les appliquer, à titre de membre d’une caste catégorielle privilégiée de technocrates de droit divin dont il dénonçait les abus en 1989 !.