Fin novembre, nous l’avions laissé parmi les factieux, les séditieux, les agitateurs en « gilets jaunes » dont il prétendait être la tête pensante pour renverser le régime et la république et les remplacer par un état autocratique dont il serait le Guide, comme avait pu l’être son modèle Jean-Bedel BOKASSA Ier, Président de CENTRAFRIQUE de 1966 à 1976 et Empereur de cet état de 1976 à 1979.
Mais faute de diamants pour financer les opérations, comme d’habitude cet éternel bateleur de foire avait rapidement été débordé par des « sans dents » révolutionnaires aussi radicaux qu’Eric DROUET, Chauffeur-routier qui voulait s’emparer par la force des boules de pétanque du Palais de l’Elysée et appelait au soulèvement général du pays contre les élus désignés par voie démocratique, ou Maxime NICOLLE, dit « Fly Rider », intérimaire partisan des thèses complotistes désignant par exemple le gouvernement comme organisateur de l’attentat islamiste du marché de Noël de STRASBOURG qui fit cinq victimes parmi la population innocente !
Ces intervenants jeunes, promus et portés par les chaînes d’information continue dont ils occupaient en permanence les plateaux et saturaient les antennes, l’avaient rapidement dépassé dans le domaine de l’outrance et de la virulence révolutionnaire, terrain sur lequel il brûlait évidemment de les suivre mais où son statut d’ancien chef de l’état ne lui permettait pas de figurer honorablement.
Avec ses pensions cumulées de 36000 €/mois, les sommes astronomiques tirées de la vente du livre LES LECONS DU POUVOIR écrit pour lui par son « nègre » Laurent JOFFRIN, et les avantages liés à son statut d’ancien président de la république (grand appartement meublé dans le centre historique de Paris, deux voitures de fonction, chauffeurs, secrétariat pléthorique, services de sécurité), aurait-il été crédible en exigeant l’indexation des pensions de retraite sur l’indice du coût de la vie et la baisse de la CSG sur les pensions de retraite ?
Alors, il revint aux fondamentaux qui avaient fait sa gloire et l’avaient porté à la tête de l’Etat, l’anti-sarkozysme primaire et animal qui était le seul programme qu’il eut jamais conçu et exécuté pour manipuler les « sans dents » et autres « punks à chiens » qui constituaient le socle de son électorat.
Entre deux repas mondains en ville avec des gens du spectacle, des intermittents et représentants la sphère médiatique – qu’il avait si richement dotés et gavés de prébendes pour qu’ils se rallient à son plumet élimé – organisés par sa favorite où tous deux raillaient la différence d’âge entre son successeur et sa légitime épouse, qualifiée avec mépris du surnom de « la Vieille », il faisait donc la Révolution en « escarpins glacés » (par Maître Cireur labellisé Aquilino Morelle) dans les salons parisiens du Marais.
- Mais dans cette société aristocratique où le mensonge permanent est la forme suprême de l’habileté et de l’intelligence politique,
- où l’on ridiculise et humilie sa maîtresse officielle aux yeux du monde entier en la répudiant par simple message à un agence de presse sans provoquer la moindre réaction des féministes ultras de son gouvernement,
- où l’on traite de « sans dents » et « chiens galeux » sans collier les électeurs qui l’ont porté au pouvoir en faisant le contraire de ses engagements électoraux,
- où l’on dilapide l’argent public pour le plus grand profit des protégés de sa nouvelle favorite dans le monde du spectacle ,
- où l’on creuse sans compter le déficit public en accordant des avantages prohibitifs injustifiables à la cohorte innombrable des intermittents du spectacle et des « punks à chiens » et autres « black blocks » prétendument de gauche et activistes à son service,
- où l’on finance avec l’argent public les riches propriétaires des titres de presse et des médias audiovisuels qui mettent à son service leurs titres en échange d’avantages juteux et compromissions accordés par le pouvoir pour leurs affaires personnelles, bien que contraires à toutes les règles commerciales,
- où l’on accorde à la caste journalistique des niches fiscales attentatoires au principe d’égalité devant la loi pour s’assurer de leur soutien,
- où une partie des commissions versées par l’avionneur DASSAULT à son intermédiaire indien lors de la vente de 36 avions de combat à ce pays se retrouve sur les comptes d’une société de production cinématographique de La Pompadour sans qu’aucun média français ne s’intéresse à une affaire dénoncée comme un scandale politique en INDE
comment s’étonner d’un tel comportement ?
Et parce que la schizophrénie est un trouble qui affecte jusqu’à l’élite franc-maçonne corrézienne, le CLOWN, dans son rôle préféré du bon Docteur JEKYLL – parangon paré de toutes les vertus républicaines – tint à nous rappeler au mois de mars 2017, en pleine débâcle pré-électorale qui marqua la fin de son règne calamiteux, combien il était intègre et différent de son prédécesseur, assoiffé d’argent sale qu’il accumulait par tout moyen, même les plus indignes :
« Les activités privées, je n’en avais pas avant, je n’en ai pas eu pendant [ma présidence] et je n’en aurai pas après »
Mais parce que la réalité est tenace, même en dépit des pires manipulations médiatiques, c’est Mister HYDE qui triomphe toujours et reflète au mieux la réalité du personnage ; c’est sans surprise donc que nous apprenons par LA LETTRE DE L’EXPANSION, relayée par LE POINT, que ce triste sire a effectué un discret virage idéologique pour déposer les statuts d’une « sarl » dont il est le seul actionnaire, sous la dénomination sociale de « R.D.P.A pour Réflexions, Débats, Perspectives et Analyses », dont l’objet social est : « participer à des colloques, des conférences, des séminaires ou des réunions internationales » , dont la plupart sont souvent très bien rémunérées par des mécènes de la finance bien entendu, qui sont ses « seuls adversaires » comme chacun l’a désormais compris !