Précisons que Mme BUZYN est une personne parfaitement honorable et respectable, dont le parcours professionnel remarquable et la longue expérience professionnelle à la tête d’un service hospitalier d’urgence, spécialisé en hématologie, garantit l’adéquation parfaite entre sa formation et le poste qu’elle occupait.
Comme d’autres responsables dans cette affaire, elle a du gérer une crise avec des moyens dont elle héritait sans que sa responsabilité ne fut en rien engagée dans leur choix ou leur dimensionnement !
Encore une fois, comme malheureusement c’est la règle dans ce pays, les décisionnaires, dont les choix politiques antérieurs ont laissé notre pays tellement démuni dans la tempête, ne sont nullement invité à les justifier. Le fait qu’ils appartiennent au « camp du bien » les protège et les immunise contre toutes les fautes qui pourraient leur être reprochées et ils n’auront assurément pas à répondre des milliers de décès de pauvres gens dont leur incurie est la cause !.
Appartiendraient-ils au « camp du mal », opportunément recouvert du qualificatif humiliant et déshonorant de « fachosphère », cela aurait immédiatement déclenché la curée contre les responsables qui seraient voués aux gémonies, jetés dans la Gehenne, écartelés en place publique dans l’hystérie d’une presse cette fois implacable dans ses réquisitoires sur les plateaux des chaînes d’information hantées de « pseudos » experts et spécialistes héritiers directs de FOUQUIER-TINVILLE ! Ce n’est pas un mauvais rêve que de voir les pires activistes de mai 68, qui ont consacré leur vie au triomphe d’un trotskisme libertaire ou d’un maoïsme éradicateur d’humanité, ennemis implacables de la démocratie et de l’état de droit, – tels Edwin PLENEL, Dany COHN-BENDIT, Romain GOUPIL, Serge JULY – ceux qui ont soutenu et justifié tous les attentats et crimes aveugles, les pires génocides et holocaustes dans la mesure où ils étaient commis au nom de principes progressistes et de libertés (fussent-elles d’émancipation sexuelle même si des enfants en sont les innocentes victimes !), intervenir à longueur de journée à titre « d’experts » sur des chaînes d’information, telles LCI du groupe TF1 (qui a ainsi acquis du CSA l’autorisation d’émettre en clair), pour délivrer au peuple imbécile des « sans dents », « sans tête » et « sans mémoire », le message libératoire de leurs exceptionnels échecs.
Mais rien de tel, puisque le responsable se nomme Clown BOZO !
Il est établi que le gouvernement de Nicolas SARKOZY avait, suite à une pandémie, acquis par mesure de précaution un milliard et 750 millions de masques chirurgicaux et FFP2, qui avaient été stockés préventiment dans un dépôt spécialement construit et aménagé à cette fin à Vitry-le-François (Marne) pour un coût de 33 millions d’euros. Mais lorsque la question du renouvellement de ce stock se posa, le gouvernement avait changé de bord et n’avait d’autre politique que l’anti-sarkozysme systématique. Le stockage étant une mesure sarkozyste, il fallait évidemment l’annihiler et prendre le contre-pied absolu ; ainsi vont les garndes politiques !
Lorsque sa Ministre lui soumit donc la question, la réponse de BOZO fut celle qui était attendue : non renouvellement des stocks et abandon de la politique de protection sanitaire des populations de « sans dents ». En cas de besoin, avec ses énormes moyens de production, la République Populaire de Chine pallierait à tous les besoins du pays !
Il appartient maintenant au « successeur » de s’expliquer et à ses Ministres de la Santé de gérer l’ingérable ; BOZO-le-CLOWN lui est bien tranquille : ce ne sont pas les journalistes des titres des groupes BERGE-NIEL-PIGASSE, DRAHI ou MEDIAPART qui viendront troubler la digestion des « mousse aux chocolat » qu’il engloutit durant son confinement. Quant aux rédactions politiques de l’audiovisuel de service public ou du groupe DRAHI, ce serait leur faire injure que de penser qu’ils pourraient pour une fois faire un travail d’investigation qui pourrait perturber la digestion de leur grand « ami » ! Mme LUCET est bien trop occupée avec toute la « fachosphère » !
« Comme d’habitude » chantait Claude François dans son oeuvre la plus connue … Quant aux 30.000 décès, plus personne ne s’en souviendra dans six mois ! »
Ces dernières heures, d’aucuns ont pu s’inquiéter de ne plus lire d’informations sur la campagne présidentielle frénétique du clown BOZO, dont le silence médiatique était assourdissant pour une attraction foraine internationale rompue à toutes les bassesses, avilissements et contorsions pour grappiller quelques secondes d’intérêt dans la presse.
S’imaginaient-ils benoîtement que la décision prise sous l’autorité de BOZO par son gouvernement en 2013 de mettre fin au principe de précaution, en-cours jusque là, pour constituer d’importants stocks de masques FFP2 à distribuer à la population en cas de pandémie (723.000.000 stockés à VITRY-le-FRANCOIS 51), lui causait quelques coupables remords ; au motif de production massive, rapide et peu coûteuse de ces masques par la République Populaire de Chine, elle avait été réfléchie et adoptée, car offrant la garantie qu’il n’existerait pas de rupture de stock en cas de tension sur le produit. Lire les intéressantes enquêtes en date du 03 avril 2020 publiées par Nadia SWEENY dans la revue POLITIS : « Masques : quand la stratégie industrielle française était une mesure d’urgence » et « Comment l’État a flingué l’usine qui fabriquait ses masques ».
Oui, mais voilà : était-il prévisible pour des socialistes à la mode hollandaise qu’une épidémie puisse partir de Chine et anéantir toute la production dans ce pays avant d’atteindre nos lointaines contrées.
Et, les grands principes de gouvernement, tels que : « Gouverner, c’est prévoir. Ne rien prévoir, ce n’est pas gouverner, c’est courir à sa perte ! » n’étaient-ils pas la marque d’hommes politiques du XIXe siècle de droite, tels qu’Adolphe THIERS (le bourreau des Communards), ennemi juré des premiers socialistes, que l’on qualifierait aujourd’hui de membres de la « fachosphère », même s’ils avaient redressé le pays au sortir de l’humiliante défaite de 1870.
Un instant de silence donc assimilable à une introspection philosophique pour comparer une doxa progressiste de gouvernement, héritée de l’immortel corrézien Henri Queille (auteur du fameux : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »), reprise par Jacques Chirac et résumée dans deux aphorismes remarquables : » Il n’est aucun problème politique qui ne puisse se résoudre par l’inaction « , et bien sûr : « Il n’est aucun problème assez urgent en politique qu’une absence de décision de puisse résoudre « aux principes barbares et fascisants qui depuis l’antiquité romaine sous-tendent l’action de la droite la plus réactionnaire, l’illustre : « Si vis pacem, para bellum », repris aujourd’hui par l’aphorisme : « Gouverner, c’est prévoir ».
Vu les drames et les morts causés par sa politique irresponsable (pas grave, puisque le « successeur » en assumera l’impopularité), espéraient-ils que le grand homme aurait au moins la décence de se taire ?
Rien de tel bien sûr ; comme d’habitude il rebondit de la plus belle des façons dans un magnifique article de GALA, la revue des « stars » qui lui manifeste un intérêt et une affection sans borne et nous entretient du sujet qui lui importe le plus en cette période tellement difficile pour le pays : la préparation de la mousse au chocolat spéciale conçue à son intention par Jean IMBERT, le chef de l’Elysée !
Peu importe que par sa faute des gens engagés pour soigner les malades dans les hôpitaux et centres de soin, ou bien sur le terrain pour faire respecter les règles du confinement, exposent inutilement leur vie ; lui, en toute sécurité, s’empiffre de sa fameuse mousse au chocolat. Et, à titre de privilégié de la République, il ne manque pour sa part ni de masque « ffp2 », ni de solution hydro-alcoolique, ni de domesticité pour les lui appliquer !.
D’ailleurs, la presse magnanime à son inaltérable et innocente irresponsabilité politique, pousse l’opinion dans son sens en réfutant toute polémique sur les responsabilités de cette accablante faillite politique, mais en traitant dans ses articles d’informations aussi essentielles en période de confinement que : « La mousse au chocolat presque diététique avec option végane ».
Pourquoi le peuple de gauche le lui reprocherait-il ? ; n’a-t-il pas concédé aux associations militantes LGBT et aux « sans dents » le privilège du MARIAGE POUR TOUS, ouvert la voie à la PMA et à la GPA remboursées par la collectivité, accordé à toutes l’IVG réduite au rang de simple contraception remboursée à 100%, tout en déremboursant les médecines douces et naturelles, ainsi que les traitements homéopathiques ! On ne peut quand même comparer les grandes réalisations de prestige du quinquennat à l’insignifiance et la trivialité du stockage inutile des masques chirurgicaux à l’intention des personnels qui en auraient éventuellement un besoin vital en cas de pandémie.
Car, « gouverner, c’est prévoir ! » ; et satisfaire les caprices communautaires d’activistes LGBT est quand même plus gratifiant financièrement et électoralement que garantir la protection sanitaire de toute la population d’un pays de 67 millions d’habitants à l’occasion d’une bien hypothétique pandémie.
Merci donc aux Gouvernements socialistes pour cette faillite dans la politique de prévention et de protection sanitaire du pays, (parmi tant d’autres !), qui coûte aujourd’hui la vie à des milliers de personnes ; même si Marisol TOURAINE, Ministre de la Santé de tous les gouvernements socialistes de 2012-2017, renvoie la responsabilité de toutes les décisions catastrophiques prises sur les arbitrages du Chef de l’Etat, aucune inquiétude à nourrir pour son avenir électoral : entre la mousse de chocolat et la protection sanitaire de la population, « Moi Je » avait un choix à effectuer et il l’a fait sans trembler !
Les auteurs de cette politique criminelle sont connus, l’enchaînement infernal de leurs décisions catastrophiques à la base de ce carnage en vies humaines clairement identifié. Mais ils n’auront, n’en doutons pas, aucun compte à rendre : Edwin PLENEL et MEDIAPART sauront opportunément dénoncer un scandale financier ou sexuel mettant en cause un responsable de droite, et le Parquet National Financier pourra opérer en toute clarté, au mépris des règles fondamentales de notre droit, devant les caméras et les « journalistes » des quotidiens des groupes BNP et DRAHI pour détourner l’attention des « sans dents » de ce drame..