A l’occasion de sa tournée triomphale des festivals d’été 2019, qui s’inscrivait dans la campagne acharnée de reconquête du pouvoir qu’il menait pour 2022, BOZO s’était produit aux FRANCOFOLIES de LA ROCHELLE. Sur la scène d’une animation organisée par son grand ami Eric FOTTORINO, qui dirigea LE MONDE, dénommée « J’AI LA MEMOIRE QUI FLANCHE », il débita le discours convenu, apprêté par ses communicants, notamment sur ses préférences musicales qui le portaient sur les chansons tristes, et confia qu’à son goût la plus belle chanson française était « LA MEMOIRE ET LA MER » de Léo FERRE.
Même si le diagnostic est incontestable quant à la qualité du poète, la causerie n’en était pas moins étonnante, voire malaisante, tant elle sonnait faux dans la bouche d’un personnage qui n’avait jusque là jamais marqué le moindre intérêt pour la poésie.
Mais en ce 11 avril 2022 à 20 heures, alors qu’il avait du repousser à plus tard, la mort dans l’âme et la rage au cœur, son obsession permanente de reprendre le pouvoir présidentiel tant nombreuses avaient été les défections et les trahisons de proches autrefois si serviles et soumis, une évidence l’accablait !. L’amertume était d’autant plus pénible et accablante que son ennemi intime au sein du Parti Socialiste, son rival de promotion, le trotskiste Jean-Luc MELENCHON, qu’il avait réussi à écarter à force de compromissions – magouilles et autres coups bas, de la prise de contrôle de la direction de leur parti, arrivait en troisième position avec 22% des voix et rassemblait dans un vote utile tous les électeurs progressistes derrière son croissant islamiste brandi par Taha Bouhafs.
Oui, le même MELENCHON, Ministre social-démocrate aligné de Lionel JOSPIN entre 2000 et 2002, qui lors de la campagne pour les présidentielles 2012 l’avait assassiné en lui reprochant sa ligne social-démocrate et centriste, le qualifiant de « CAPITAINE DE PEDALO DANS LA TEMPETE ».
MELENCHON, pur franc-maçon intégriste à la sauce GRAND ORIENT DE FRANCE dont il portait la rage anti calotine , se prétendant sur une stricte ligne jacobine, dans la fidélité à ROBESPIERRE SAINT-JUST et LA TERREUR REVOLUTIONNAIRE, ses maîtres, mais aussi à la pensée de JAURES dont il se prétend le grand spécialiste. Et bien, en voyant le virage politique pris par son pire ennemi depuis sa mise en ménage avec une représentante de la communauté maghrébine, la journaliste Sofia CHIKIROU et les incroyables résultats électoraux obtenus dans les quartiers périphériques des grandes villes majoritairement maghrébins, BOZO ne pouvait qu’admirer le superbe retournement de veste spectaculaire et l’incroyable démagogie qui avaient conduit MELENCHON sur la voie du succès électoral.
Oublié Jean Jaurès, oubliés les ouvriers et autres « damnés de la terre », oubliée la République jacobine et les principes laïcs, c’est vers l’électorat nouveau défini en 2011 par Olivier FERRAND (essentiellement, le vote musulman, complété par les « bobos » et « LGBTQI+ » aisés des centres-villes, les féministes ultras et bien sûr toutes les minorités sexuelles, les éternels mécontents, marginaux, tous les contestataires violents des institutions démocratiques républicaines et de ses bras régaliens) que LA FRANCE INSOUMISE trouve son succès électoral. Quel virage idéologique en peu de temps, quelles bassesses, quelles trahisons, quelles soumissions aux ennemis de la FRANCE !
MELENCHON, désormais, s’investit du rôle de grand conquérant mahométan lançant ses troupes à l’assaut du pouvoir législatif pour imposer le port du « burqa » par les non musulmanes dans l’espace public ; du « burkini » dans les piscines municipales et sur les plages ; le désarmement et la mise au pas de la police ; la dépénalisation de l’usage et du trafic de stupéfiants ; la fin de la Ve République et de nouvelles institutions sur-mesure adaptées à la majesté mélenchonienne, à l’exemple de celles que s’est offertes POUTINE en RUSSIE. car, comme il le hurlait aux Policiers lors de la perquisition de son domicile, puis du siège de LFI :
Car il est vrai, qu’ « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va ; même les plus chouettes souv’nirs ça t’a une de ces gueules ».
Celle de MELENCHON en l’occurence !