Le « Gouvernement des Juges », (CONSEIL CONSTITUTIONNEL en l’occurence), composé de retraités de la politique, enragés à garder les privilèges de caste accordés par la bienveillante République, au seul motif qu’ils auraient occupé des fonctions éminentes dans les gouvernements de la République, sont arbitrairement gratifiés par le Président de la République, le Président du Sénat, ou la Présidente de l’Assemblée Nationale, de ces très généreuses (ndlr : « Ce n’est pas cher, c’est l’Etat qui paie ! « ) sinécures, qu’un bon « cuisinier » réserve à ses plus incontestables affidés. Ils viennent encore une fois, d’abord en rejetant pour des motifs politiques liés à leur engagement personnel, la proposition de référendum d’initiative populaire présentée par les Parlementaires du Parti « LES REPUBLICAINS »,puis en accordant systématiquement et sans filtre l’aide juridictionnelle – versée par le budget de l’Etat déjà en déficit vertigineux – à tous les étrangers en situation irrégulière entrés illégalement en France, même frappés d’un Ordre de Quitter le Territoire Français après rejet de leur demande d’asile politique ou auteurs d’infractions s’étendant des contraventions aux crimes et assassinats les plus crapuleux – de réaffirmer sa prééminence absolue (car non susceptible de recours) sur les pouvoirs exécutif et législatif, élus par le suffrage universel et par là même de renier la souveraineté nationale accordée au peuple, depuis la révolution de 1789 et solennellement réaffirmée par l’article 3 de la Constitution de 1958.
Non élus, pas même soumis à confirmation du suffrage universel, alors qu’aucun critère d’expérience, de compétence ou de qualification ne préside à leur nomination arbitraire, ils ont le pouvoir de bloquer toute initiative projetée par l’exécutif ou proposée par le corps législatif, et d’interdire le recours à la « vox populi » puisqu’ils ont le pouvoir de censurer toute proposition référendaire constitutionnelle qui viserait à recourir au peuple pour régler les conflits ou modifier leur statut ; qui sont donc, pour les plus influents, les membres de cette toute puissante institution ?
Au secours, on coule !
Au-delà des mouvements d’humeur provoqués depuis 1971 par les « putchs » et crimes contre « la souveraineté nationale » commis par le Conseil Constitutionnel, notamment sous la présidence de Laurent FABIUS depuis 2016, les professeurs de droit constitutionnel et les experts ne cessent d’alerter sur la dérive de nos institutions dont l’équilibre a été dramatiquement rompu par ces décisions et qui s’en trouvent dénaturées pour le bénéfice d’une « aristocratie » technocratique très minoritaire. Il n’est qu’à lire l’interview réalisée par FIGAROVOX du 5 juin 2024 de Philippe FABRY , historien des institutions et des idées politiques et avocat ; son analyse savante devrait attirer l’attention de tous les citoyens responsables sur la gravité de la situation : Le Président de la République, minoritaire devant le Parlement, avec le concours d’une institution, non élue mais dont les membres sont issus des rangs de son courant de pensée (désignés par lui ou son prédécesseur), jouissant de l’exorbitant privilège totalitaire que ses décisions sont définitives et non susceptibles du moindre recours légal ou démocratique, réalise impunément une négation du pouvoir législatif dont les propositions et les votes sont censurés lorsqu’ils lui disconviennent. L’histoire, depuis le « 18 Brumaire », nous a appris à quels excès de désespoir pouvaient mener de telles situations inextricables, puisque la séparation des pouvoirs, gage de l’idéal démocratique défini par MONTESQUIEU pour en assurer l’équilibre et le contrôle, n’est plus respectée ; une institution technocratique, engagée politiquement et partisane, non élue, dont les décisions souveraines et définitives s’imposent à tous sans possibilité de recours, s’est indument attribué des pouvoirs que le texte constitutionnel, tel qu’il a été approuvé par les français consultés par référendum, ne lui a jamais accordé.
La tentation de Venise
Afin de poursuivre l’étude contemporaine de l’évolutiono du « gouvernement des juges » au fil des régimes politiques et des siècles telles que l’histoire de notre pays en démontre le caractère atavique et irrépressible faute de pouvoirs exécutifs et législatifs forts, suivons-en les péripéties factuelles. Il est établi et admis que le « Conseil Constitutionnel » a délibérément violé la lettre et l’esprit de la constitution de 1958, lorsque en 1971 il a « sui proprio » étendu ses compétences matérielles et assassiné le principe fondateur de la « souveraineté nationale qui appartient au peuple », pourtant réaffirmé par le Général de Gaulle , « en France, la seule Cour Suprême, c’est le Peuple ».
Peu après la disparition du Père de la constitution de 1958, c’est un de ses plus fidèles serviteurs, Gaston PALEWSKI, Président du Conseil Constitutionnel, emporté par la jalousie de la réussite de son rival Georges Pompidou à la Présidence de la République, et outré par le fait que ce dernier lui ait préféré un rival pour l’humilier en ne le nommant pas « Grand Commandeur de l’Ordre de la Légion d’Honneur », prit l’initiative de cette forfaiture constitutionnelle et porta le coup de grâce en trahissant les principes de son mentor.
Depuis, de réforme constitutionnelle en réforme constitutionnelle, le Conseil n’a cessé d’étendre le champ de ses compétences (initialement strictement limité au champ de conformité des lois aux 91 articles de la constitution de 1958), en l’ouvrant à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, aux préambules constitutionnels de 1946 et 1958 et à la charte de l’environnement.
La saisine, limitée initialement aux Président de la République, Premier Ministre, Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, s’est d’abord ouverte sous GISCARD d’ESTAING à 60 députés ou sénateurs ; et désormais, depuis 2008 et SARKOZY, à chaque citoyen, puisque l’examen des lois était limitativement limité aux lois votées avant promulgation, et est désormais ouvert aux lois promulguées et effectives …
Ce qui conduit à de déplorables dérives et dramatiques excés qui inhibent totalement l’action régalienne de l’Etat : par exemple, un « passeur » d’étrangers clandestins d’Italie en France, Cédric HERROU, est condamné pour ce délit par le Tribunal Correctionnel, puis en appel, et les jugements sont validés par la Cour de Cassation. LFI saisit donc à posteriori le Conseil Constitutionnel progressiste qui juge que l’action de passeur mafieux de clandestins est conforme au principe constitutionnel de « FRATERNITE » édicté par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 et enjoint la cour de cassation – au nom du principe de « solidarité » – de renier sa jurisprudence et annuler les jugements de condamnation, tellement bienveillants pourtant !
Cédric HERROU : l’activiste et provocateur trotkiste est beaucoup plus présent sur les manifestations qu’au travail dans sa ferme. Avec le milliardaire FABIUS, il a sacralisé et exalté les crimes des mafias de passeurs esclavagistes.
En remerciement de son action pour l’aide massive à l’entrée illégale des étrangers en France, le CHE GUEVARA des CALANQUES l’a honoré de l’Ordre Suprême de la Mélenchonite Créole.
Activiste manipulateur trotkiste pour LFI, a su convaincre FABIUS et JUPPE de la pureté de sa foi révolutionnaire en l’homme créolisé nouveau!. Le respect de Bozo, qui milite désormais à ses côtés et fait liste commune avec les « blacks blocs » du mouvement violent « Jeunes Gardes » du fiché « S » Raphaël Arnault, lui est totalement acquis
Les juges constitutionnels ne sont pas des magistrats professionnels ; leur nomination n’est subrogée à aucune formation, qualification ou compétence particulière ; ils ne sont pas élus mais nommés, en remerciement de services personnels rendus, arbitrairement par le Président de la République, le Président du Sénat et le Président de l’Assemblée Nationale qui choisissent de vieux compagnons de route de leurs partis respectifs, en retraite de la politique, très attachés aux marques extérieures de valorisation liées à la fonction (macaron tricolore, voitures de fonction avec chauffeur) mais surtout aux avantages financiers, matériels et représentatifs , qu’elle leur octroie pour neuf ans (non renouvelable), dans la tranquillité et la sérénité absolue, puisque non soumise au vote populaire pour la désignation, ni à l’évaluation de l’activité déployée (sinon les jetons de présence !).
« Castor » & « Pollux » de la vie politique française durant des décennies, unis par une consanguinité intellectuelle gemellaire évidente bien que militants dans des camps opposés et s’affrontant publiquement, ils incarnaient l’espérance des élites technocratiques du pays, ses plus brillants éléments aux parcours exemplaires, porteurs de l’avenir politique du pays et promis aux plus hautes destinées. Ils dirigent aujourd’hui le CONSEIL CONSTITUTIONNEL !
Ils avaient sans nul doute l’épiderme trop sensible, n’étaient pas suffisamment obsédés tous les matins en se rasant par l’unique préoccupation du pouvoir personnel qui, plus que des convictions politiques, aléatoires et jetables en fonction des circonstances, sont la marque des grands fauves politiques (Alain JUPPE décrit très bien dans son ouvrage : « La tentation de Venise » l’envie de quitter la politique pour changer de vie), ou manque de courage face aux difficultés et aux défis des réalités pour un grand bourgeois nanti de naissance et paré de multiples qualités, qui, bien que voulant exister politiquement : « lui c’est lui, moi c’est moi ! » ira-t-il jusqu’à affirmer pour nier l’influence invasive sur sa personne et sa carrière de son mentor, François Mitterrand, lorsque les « commentateurs » se moqueront de sa nomination à MATIGNON à l’âge de 37 ans, en titrant : « Mitterrand a choisi un Premier Ministre qui sera son double ! » (Le Monde), « Mitterrand se nomme à Matignon ! » (Le Quotidien de Paris), « Mitterrand premier ministre ! » (Liberation) . Avec quarante ans de recul sur les évènements, retenons qu’il s’est lâchement évaporé face à ses responsabilités de premier ministre entre 1984 et 1986, refusant d’assumer les fautes commises par son gouvernement, au motif qu’il n’était au courant de rien. Il ruinera ainsi définitivement sa crédibilité, et son personnage héritera à tout jamais de la caricature cruelle dressée de lui par Jacques FAIZANT dans LE FIGARO, d’égoïste forcené préoccupé de sa seule personne, au parapluie perpétuellement ouvert pour éviter d’être mouillé par les gouttes de pluie.
Alain JUPPE, droit dans ses bottes
Laurent FABIUS, le « parapluie »
Il incarne cette « gauche bobo » affectée des beaux quartiers parisiens, infatuée de sa supériorité sociale, cette « gauche caviar », désormais « woke » et « islamo-gauchiste » se voulant politiquement héritière des valeurs de Jaurès, qui a chassé et expulsé le monde ouvrier vers d’autres horizons. Quels progrès accomplis par cette génération : la carrière de ce surdoué, débutée aux côtés de représentants authentiques du monde ouvrier, tels Pierre MAUROY ou Pierre BEREGOVOY, s’achève au service de Bozo 🤡 et de son fils indigne, le « danseur de claquettes ».
Et cela, au prix d’efforts d’intégration et d’une démagogie consternante pour ce monde qu’il ne connaissait pas : moqué par la presse pour son utilisation comme voiture personnelle d’une luxueuse et coûteuse « Ferrari 400i », il ira jusqu’à venir à Matignon lors de sa prise de fonction le 17 juillet 1984, au volant de la voiture de son épouse, une 2CV CITROEN « Charleston » très « peuple », et n’hésitera à convoquer la Presse pour un reportage où il dépose ses enfants qu’il conduit à l’école avec ce véhicule.
Avant le « danseur de claquettes », ses étincelantes saillies : « la colonisation française de l’Algérie est un crime contre l’humanité », « il n’existe pas de culture française ! », tout le mépris, l’arrogance et la morgue de l’aristocratie technocratique européiste pour le peuple de France, ses traditions et son héritage historique s’incarnaient en Laurent FABIUS !.
Comme le temps et les circonstances l’exigent pour son avenir, il sera donc de gauche et l’apprenti (padawan) d’un grand bourgeois réactionnaire comme lui, François MITTERRAND. Eternel opposant au Général de Gaulle, après tous les scandales qui ont marqué sa carrière politique (proximité et militantisme au sein des groupes d’extrême droite dans sa jeunesse, décoration de la « Francisque » des mains du Maréchal Pétain, son amitié jusqu’à son dernier jour avec René Bousquet, l’organisateur de la Rafle du Vel d’Hiv, mise en scène du faux attentat de l’Observatoire), qui ressuscita politiquement, après une descente aux enfers liée à ses « expériences » ministérielles sous la IVème République, par son opposition totale au Général DE GAULLE, à la Constitution de 1958 qu’il rejeta, et mena même campagne pour le « non » lors du référendum organisé pour l’élection du Président de la République au suffrage universel, en 1962.
Il rédigea, en 1964, un brûlot taxant cette constitution de « Coup d’Etat permanent » !
Une raison de plus d’apprécier la parfaite adéquation et l’ironie cruelle de Bozo 🤡 à nommer le fils spirituel de l’opposant le plus farouche à la Constitution gaullienne à la tête de l’institution en charge du contrôle de la légalité de son application !.
Dans l’ombre mitterrandième, il connut un parcours météorique, tant au parti socialiste dont il fut le « premier secrétaire », le « président de groupe à l’assemblée nationale », et pour lequel il présidera l’Assemblée Nationale ; qu’à titre d’élu local (Maire, Député à l’Assemblée Nationale, Député européen) et de Ministre majeur de quasiment tous les gouvernements socialistes de 1981 à 2016 (« Economie, Finances, Industrie », « Industrie – Recherche », « Budget et évidemment « Affaires Etrangères » où il se distingera par la préparation et la présidence en 2016 de la « COP 21 », summum international de la présidence de Bozo 🤡.
Avec ses pairs, il appliquera en 1981 sans sourciller le « programme commun de la gauche » qui signa la ruine et l’effondrement du pays, avec des dévaluations successives lors de la nationalisation de l’économie française de 1981, qui depuis n’a jamais retrouvé le moindre équilibre budgétaire, s’enfonçant définitivement dans la dette et la dépendance extérieures.
Pour remerciement de ses éminents services, il héritera de son mentor du poste de premier ministre, qu’il occupera de 1984 à 1986, avec de brillants résultats : « l’affaire dite des irlandais de Vincennes » (lorsque le GIGN de PROUTEAU et GOUPIL, pour démontrer son efficacité, dénonça artificiellement un groupe de terroristes irlandais et déposa des armes à leur domicile pour établir leur culpabilité ; « l’affaire du RAINBOW WARRIOR », lorsque les services secrets coulent dans le port néo-zélandais d’AUKLAND, le bateau de Greenpeace venu perturber les essais nucléaires français en Polynésie ; et évidemment, la désastreuse et cruelle « affaire du sang contaminé », où le gouvernement – bien qu’informé que des stocks de sang contaminés par des donneurs homosexuels porteurs du VIH transmettaient l’infection mortelle aux receveurs – n’interdit pas leur diffusion et facilite ainsi la mort de centaines de personnes. Bien que poursuivis devant la « Haute Cour de Justice », le premier ministre et ses ministres plaideront toujours leur méconnaissance du sujet ; il en demeure aujourd’hui la fameuse maxime : « RESPONSABLES, MAIS PAS COUPABLES ! ».
Formidable mandat pour le « fils prodige » du mitterrandisme, « LE PLUS JEUNE PREMIER MINISTRE QUE J’AI DONNE A LA FRANCE » se targuera en toute modestie l’ancien chef de l’Etat, dont le mandat s’achèvera en 1986 par l’élection de l’Assemblée Nationale la plus à droite de toute l’histoire, et la nomination à Matignon de Jacques CHIRAC, (qui trahira évidemment tous ses engagements !).
Quant à FABIUS, il est touché – coulé ; de successeur désigné de MITTERRAND, il devient paria et ne pourra plus jamais briguer au poste de Président de la République que tout un chacun lui promettait. D’ailleurs, en le présentant sur toutes ses caricatures avec un parapluie ouvert pour se protéger de la pluie, Jacques FAIZANT, le génial caricaturiste du FIGARO, habille à tout jamais le personnage.
Mais à près de 80 ans, toujours vaillant, depuis 2016 sur désignation de Bozo 🤡, le voici promu Président du Conseil Constitutionnel, pour servir les intérêts catégoriels du camp progressiste qui l’a nommé à ce poste, et personnels des Excellences qui l’ont désigné et soutenu.
Il n’est pas seul, puisque il dirige l’instance constitutionnelle avec un autre surdoué, Alain JUPPE : lui, c’est l’exemple même du mérite et de l’excellence républicaine. Fils d’un modeste ménage d’employés municipaux dans une commune des Landes, il fera par son intelligence remarquable et son travail acharné de brillantes études qui l’amenèrent au sommet de la pyramide administrative de la fonction publique française. Il sera donc de droite, puisque les fils de famille milliardaires de la grande bourgeoisie ( Bozo 🤡, Strauss-Kahn,Laurent Joffrin, et tous leurs semblables !) sont de gauche et progressistes.
Et il choisit pour mentor Jacques CHIRAC, dont il sera le penseur, la cheville ouvrière, et l’architecte de la carrière politique ; ce dernier ne tarira jamais d’éloges à son sujet, n’hésitant pas à le présenter comme « le meilleur d’entre nous ». Elu à de multiples postes, il sera le Président du RPR (l’ancien nom du parti LES REPUBLICAINS) et accompagnera son mentor à la Mairie de Paris, où il est l’Adjoint le plus fidèle, influent et écouté. Tellement fusionnels que même lors de son virage à droite de l’année 1990, CHIRAC ne manquera pas de le citer lors de son célèbre discours dit du « du bruit et de l’odeur » sous « Corona » devant un parterre de militants à ORLEANS le 19 juin 1991, sans que JUPPE ne trouve rien à redire :
Tellement indispensable à CHIRAC, que celui-ci en fera son Premier Ministre dès sa prise de fonction présidentielle en 1995 ; aussi « réformateur » que Giscard d’Estaing en début de mandat, il innove en nommant de nombreuses ministres femmes, surnommées « les juppettes », qui se retourneront rapidement contre lui en dénonçant une simple manœuvre de communication démagogique, alors qu’il ne leur laisse aucun pouvoir de décision par ailleurs.
Un peu raide sur les principes, il veut mener à bien la première « réforme des retraites », celle de 1995, qu’il juge indispensable pour redresser l’économie du pays et assurer son avenir, l’empêchant ainsi de sombrer dans le gouffre qui lui est promis.
Mais cette réforme entraîne la mobilisation générale des progressistes, la fameuse « intersectionnalité des luttes » voulue par Melenchon, et fait descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues. Au lieu de réduire l’insurrection, faire éliminer les meneurs et mater les activistes en les virant des emplois bénis de permanents syndicaux dans l’éducation nationale et la fonction publique où ils effectuent l’intégralité de leur carrière, CHIRAC, fidèle au personnage qu’il laissera dans l’histoire, celui qu’admire tellement BAYROU (« chaque fois qu’il y avait des manifestations, il essayait de ne pas aller au bout des fractures. Et de ce point de vue-là c’était un attachement à l’unité du pays que je trouvais très bien ! »), lâchera son camp, son programme économique, cèdera devant l’insurrection en rejetant JUPPE et les idées des réformes indispensables réaffirmées depuis des décennies.
JUPPE devra donc se retirer piteusement ; l’assemblée, sur les conseils du nouvel enfant chéri du Président, DE VILLEPIN, sera dissoute en 1997, amenant au pouvoir une vague progressiste avec le trotkiste-lambertiste JOSPIN (alias Michel) à Matignon, et le sémillant STRAUSS-KAHN à l’économie et aux finances, flanqué de Martine AUBRY à l’emploi et à la main d’œuvre. Contrairement aux principes économiques suivis dans tous les pays occidentaux à économie libérale, ils mettent immédiatement en œuvre (sauf dans la fonction publique puisque l’état n’en a pas les moyens) la fameuse réforme de la semaine de travail de 35 heures qui signe le décès définitif de la puissance économique française.
Parallèlement, et conformément à la tradition de la gauche, ils instrumentalisent, pour éliminer le futur adversaire de JOSPIN aux élections présidentielles de 2002, des poursuites contre la gestion de CHIRAC à la Mairie de Paris : contrairement à leurs visées, ce n’est pas CHIRAC qu’ils neutralisent, puisque, « droit dans ses bottes » comme il l’affirme fièrement, JUPPE couvre entièrement CHIRAC et assume toutes les fautes (bien vénielles pourtant) contre lui : mais la justice socialiste est déjà totalement vérolée, dénaturée par « l’entrisme » politique réussi par les magistrats trotkystes du Syndicat de la Magistrature, impitoyables envers leurs adversaires politiques.
JUPPE échappe à l’incarcération, et écope d’une peine sévère (condamné en 2014 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour « prise illégale d’intérêt » dans l’affaire des emplois fictifs du RPR) qui lui interdit d’exercer des fonctions politiques et de se présenter à la moindre élection. Il doit quitter la FRANCE, s’exiler au QUEBEC, pour une carrière d’enseignant.
Les manipulations socialistes auront été bien vaines, puisque JOSPIN, élu d’avance d’après tous les sondages, se retrouvera en troisième position au premier tour des présidentielles 2002 et n’aura d’autre choix que de se retirer, appelant à voter CHIRAC. Face à un Jean-Marie LE PEN, qui ne s’attendait pas à pareil résultat et fait tout pour se faire battre car il n’est pas préparé à gouverner, CHIRAC balaie son adversaire dans l‘agitation « antifasciste, antiraciste, islamophile » entretenue par les associations progressistes subventionnées avec l’argent public, et l’emporte avec plus de 80% des voix !
Mais élu avec les voix de toute la gauche, MELENCHON y compris, il tiendra la promesse faite au soir de l’élection de 2002, de ne décevoir personne et de ne pas gouverner contre une partie des français. Donc, pendant cinq ans, il ne fera strictement rien et ne mènera aucune des réformes indispensables au pays, oubliant tous les principes qu’il avait défendus depuis les années 1960 et son entrée au gouvernement POMPIDOU !
La justice ne le lâchera pas pour autant et le poursuivra à nouveau dès le terme en 2007 de son mandat qui lui assurait l’impunité ; condamné deux ans de prison avec sursis le 15.12.2011 par le Tribunal Correctionnel de Paris pour « détournement de fonds publics », « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêt » dans cette affaire d’emplois de complaisance à la ville de Paris, malgré les réquisitions de relaxe du Parquet, il ne fera pas appel car trop diminué par les atteintes de la maladie qui le fait sombrer dans la sénilité et l’emportera bientôt
JUPPE s’est donc sacrifié pour rien : de retour du QUEBEC, il reprendra son parcours politique, d’abord en tant que député de la Gironde, puis en tant que Maire de Bordeaux où son action est unanimement saluée. De quoi le placer dans les meilleures conditions pour représenter la droite républicaine aux élections présidentielles de 2017 ; mais très marqué par les évènements, fidèle à contretemps à l’enseignement chiraquien, il a tourné sa veste et se présente comme un centriste mou, adepte du compromis et de la lâcheté politique.
Pour ce faire, il s’est acoquiné avec le grand maître errant des sables mouvants du putride marais centriste, qui engloutit ses représentants (comme Pierre RICHARD dans LA CHEVRE !), le fameux François BAYROU, avec lequel il forme front commun aux élections présidentielles de 2017, soutenu par toute la presse et les médias audiovisuels de service public et du groupe « Bergé – Niel – Pigasse », inconsolables du retrait de Bozo 🤡.
Pour les électeurs de droite, après cinq ans de Bozo 🤡, le temps n’est plus aux compromis et à l’inaction : désormais rejeté par les siens comme progressiste et homme de gauche, il est balayé, humilié même lors des primaires de son parti, par François Fillon qui incarne une autre idée du volontarisme politique mais sera neutralisé par le piège mortel mis en place par Bozo 🤡 et sa ministre de l’injustice, l’indépendantiste guyanaise descendante d’esclave Christine Taubira, avec la création du Parquet National Financier – composé uniquement de membres du Syndicat trotskiste de la Magistrature – dans le but d’éliminer de la compétition l’adversaire du candidat progressiste. BOZO étant disqualifié pour incapacité professionnelle et le veto de son propre parti, la porte est désormais grande ouverte pour son successeur choisi par la technostructure dans ses propres rangs, le « Mozart de la finance », Macaron 1er, sémillant Giton de la bobocratie régnante, de Jean-Michel APHATIE et de la mafia DUHAMEL qui feront tout pour qu’il soit élu et dont, en remerciement des services rendus, il nommera la rejeton Amélie OUDEA CASTERA Ministre wokiste des sports et des jeux olympiques, allant même jusqu’à lui offrir l’Education Nationale où elle s’effondrera en quelques heures.
En conséquence, se jugeant lui-même trop âgé pour poursuivre l’aventure jusqu’en 2022, il démissionne de la Mairie de Bordeaux et rejoint en 2019 le Conseil Constitutionnel sur désignation du Président macroniste de l’Assemblée Nationale, Richard FERRAND. Il lègue son héritage politique au jeune Maire boxeur du HAVRE, Edouard PHILIPPE, son plus fidèle et dévoué serviteur, qui deviendra dès 2017 Premier Ministre du jeune Président MACRON.
Alors que le pouvoir exécutif n’a plus de majorité au Parlement, le SENAT étant majoritairement de droite, et l’ASSEMBLEE NATIONALE dominée par la droite et l’extrême gauche islamo-gauchiste, le Président joue à la « roulette russe » pour la démocratie avec ses représentants du Conseil Constitutionnel : puisque le parti majoritaire n’a plus les moyens de faire passer sans amendement les projets de lois gouvernementaux, il fait mine d’accepter des amendements venus d’extrême gauche ou d’extrême droite pour les faire voter, puis saisit FABIUS et JUPPE pour faire censurer ces amendements par le Conseil Constitutionnel et rétablir le texte dans sa rédaction gouvernementale.
Presque octogénaires, FABIUS et JUPPE se comportent désormais comme les retraités irresponsables et facétieux du film « LES VIEUX DE LA VIEILLE » ; ils sont amers des tromperies et chausse-trappes ourdies par les élus des partis dont ils étaient les dirigeants pour réaliser l’avenir « radieux » qui leur était promis ; ils prennent désormais un plaisir malin à contrer toutes leurs velléïtés et à imposer des convictions personnelles qu’ils n’auraient pu réaliser par la voie d’une élection démocratique.
Pour ce faire, ils s’opposent systématiquement à toute proposition de soumettre ces conflits au référendum, comme le prévoit la constitution de 1958.
Leur proximité n’est pas feinte ; ils viennent d’une époque où le choix d’une orientation politique était largement subrogée à l’horizon de carrière rapide qu’elle offrait au jeune énarque frais émoulu de l’école. Leur ADN est indéniablement gémellaire et, qu’ils soient grand bourgeois milliardaire de gauche, comme FABIUS, ou enfant de l’excellence et du mérite républicains de droite, comme JUPPE, ils partagent des valeurs communes et nourrisaient les mêmes ambitions. Les romains n’auraient pas manqué de les représenter sous les traits de CASTOR et POLLUX, ces jumeaux dont la sculpture en marbre de carrare datant de l’an -10 de notre ère fait la fierté du musée du Prado, sous le nom de « Grupo_de_San_Ildefonso ».
Malheureusement, nous ne sommes plus dans le domaine du jeu, de l’artifice, des grandes manœuvres politiciennes partisanes dignes des IIIe et IV République ; même s’ils ne sont pas les responsables initiaux de la première et fondamentale violation qui a dénaturé la constitution de 1958, ils en sont les dignes héritiers et continuateurs. Ces politiciens madrés jouent avec le feu en interprétant le texte en fonction de leurs propres engagements et convictions politiques ! Souhaitons leur de ne pas encourir la colère populaire pour s’être opposés à l’expression de la souveraineté nationale au travers le vote démocratique, et l’avoir subrepticement remplacée par un gouvernement des juges, dont l’histoire à travers les siècles démontre toute la nocivité pour la Nation.
DYARCHIE GERONTOCRATIQUE : Après SPARTE, ROME, CARTHAGE ou l’Empire Inca, les « progressistes » ont découvert la dyarchie autocratique. La République avait déjà créé le « Directoire » et ses cinq Directeurs ; le « Consulat », avec un Premier Consul tout puissant assisté de deux fantoches. Le plus jeune des Présidents de la Vème République, progressiste wokiste, pour contourner le pouvoir parlementaire, fait don au pays d’un régime original et inédit : la Dyarchie gérontocratique !