C’est un truisme pour tous ceux ceux qui veulent bien prendre un peu de hauteur et méditer sur les événements qui les environnent : « BOBOLAND » s’est offert un candidat de substitution dans l’hypothèse où son « homme de paille » viendrait à ne pas être présent au second tour des élections présidentielles de 2017 : ce candidat, c’est le vieil Alain JUPPE dont la campagne a été prise en main par le groupe BERGE – NIEL – PIGASSE, pour lequel il a du s’engager en cas de succès à maintenir l’impunité pénale afin qu’ils n’aient pas à répondre de leurs exactions délictueuses et criminelles, et conserver les avantages dérogatoires au droit commun faussant les règles de libre concurrence qui favorisent leur enrichissement personnel et bénéficient à leurs entreprises.
En contrepartie, ils lui garantissent d’être soutenu et porté par les journaux de leur groupe (INROCKS – NOUVEL OBSERVATEUR – LE MONDE – TELERAMA – LIBERATION – HUFFINGTON POST -etc …), les sept chaînes audiovisuelles et les cinq radios de service public, le groupe CANAL PLUS et ses chaînes cryptées ou en clair, MEDIAPART, d’avoir le soutien inconditionnel du communautarisme LGBT avec ses troupes d’assaut FEMENS ou ACT’UP, ses présentateurs TV vedettes Laurent RUQUIER et Yann BARTHES, et bien entendu le lobby judéo-maçonnique, sa force de frappe financière et ses réseaux de l’ombre (BHL, ATTALI, COHN-BENDIT, COHEN, AZIZA, etc …).
Par la grâce de la puissance financière que représentent les journaux et médias du groupe, qui le portent désormais, et des sondages hebdomadaires qu’ils commanditent auprès de tous les instituts (pas de jaloux !), ils manipulent l’information et font grimper artificiellement leur candidat dans les sondages jusqu’à des niveaux insoupçonnables pour un homme de cet âge lourdement condamné pour son activité à la mairie de Paris et privé pendant une année de certains de ses droits civiques, par la technique bien connue que détaille Philippe de Villiers dans son ouvrage : » Il est temps de dire ce que j’ai vu ! ».
Mais il doit se prêter à toutes les campagnes de communication de ces médias, fussent-elles les plus ridicules et infamantes pour un homme de plus de 70 ans : après la danse du ventre dans une maison de retraite pour capter l’attention du troisième âge, voici maintenant la séance de « beer-pong » dans une brasserie irlandaise de Paris avec les « jeunes » juppéistes ! (le « beer-pong » consiste à lancer une balle de ping-pong vers un groupe de gobelets disposés en triangle sur une table ; si le but est atteint et la balle réceptionnée dans un gobelet, l’équipe adverse doit vider cul-sec ce gobelet rempli de bière. Le jeu se termine lorsque tous les gobelets ont disparu de la table)
Pathétique, mais extrêmement brillant et fin pour un homme de 70 ans, « le meilleur d’entre-nous » disait de lui CHIRAC, qui a cautionné le fameux discours d’Orléans de son mentor :
» Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d’or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs deprestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôt ! «
Comme quoi, il est désormais prouvé qu’il n’existe plus un seul agrégé de lettres classiques issu de l’école normale supérieure et énarque qui ne puisse changer d’opinion en fonction des seuls critères liés à ses intérêts personnels, jetant par-dessus tête les convictions qu’il a défendues, droit dans ses bottes, pendant des décennies. Revoici donc le temps de la tiédeur centriste, de la démagogie radical-socialiste, de la rondeur apaisante de la gauche cassoulet – Grand Orient de France, de l’ensablement, de l’enlisement de toute action publique, l’inaction et la paralysie, la momification de la République, le recul et le naufrage vers l’abîme que nous imposa Jacques CHIRAC entre 2002-2007 !
Car, pour obéÎr aux exigences d’alliance nationale du Grand Orient de France contre un parti taxé d’extrême droite, sonner en permanence le « tocsin » pour maintenir la tension anxiogène dans le pays, comme le fait « Pépé le Barcelonais », ne suffit pas ; il ne faut surtout mécontenter aucune catégorie sociale et faire preuve de faiblesse et de lâcheté pour s’assurer de leur bienveillance voire leur sympathie et des bonnes grâces des électeurs : en conséquence, on ne fait rien, on ne prend aucune décision et l’on retire le cas échéant les quelques réformes les plus indispensables à l’avenir du pays que l’on a pris le risque de présenter.
Et l’on obtient ainsi à la tête de l’exécutif des CHIRAC, JUPPE, HOLLANDE, BAYROU, RAFFARIN, une communauté de « couilles molles » tellement semblables malgré leurs étiquettes diverses, héritiers des politicards magouilleurs – tripatouilleurs et tricheurs qui ont détruit les valeurs des IIIe et IVe République, oublié les principes de service de l’intérêt général pour privilégier leurs intérêts personnels électoraux : car, comme l’a si bien décrit dans ses aphorismes le grand philosophe corrézien Henri Queille, penseur de la Chiraquie et du Hollandisme corréziens réunis :
« Il n’est aucun problème assez urgent en politique qu’une absence de décision ne puisse résoudre. »
« La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »